Vous rêvez d’une voiture allemande, italienne ou espagnole à prix attractif ? Bonne nouvelle : l’import de voiture depuis l’Europe n’a jamais été aussi accessible. Mais entre promesses de bonnes affaires et formalités administratives, mieux vaut être bien informé. Dans cet article, on vous explique comment importer une voiture depuis un pays européen, en toute sécurité et sans mauvaise surprise.
Pourquoi importer une voiture depuis l’Europe ?
L’import de voiture en provenance de l’Union européenne séduit de plus en plus d’acheteurs français. Voici les principaux avantages :
- Des prix plus compétitifs : en Allemagne ou aux Pays-Bas, certains modèles (BMW, Audi, Mercedes…) sont jusqu’à 20 % moins chers qu’en France.
- Un large choix : le marché européen offre un stock plus vaste, avec des véhicules mieux équipés ou moins kilométrés.
- Des délais plus courts : certains mandataires ou importateurs disposent déjà des véhicules sur parc, prêts à être livrés.
Mais attention : pour que l’opération reste avantageuse, mieux vaut connaître les étapes clés et anticiper les frais annexes. Cliquez ici pour en savoir plus.
Quels sont les pays européens les plus intéressants pour l’import ?
Tous les pays de l’UE ne se valent pas quand il s’agit d’acheter un véhicule. Voici un petit tour d’horizon :
- Allemagne : le pays roi de l’automobile. Le marché y est énorme, avec des voitures très bien entretenues, souvent vendues avec un carnet d’entretien complet.
- Belgique : proche et francophone, c’est un choix rassurant pour un premier achat à l’étranger.
- Italie et Espagne : attention aux conditions climatiques avantageuses (moins de corrosion), mais prudence sur l’état général des véhicules.
- Pays-Bas : réputés pour leur transparence, notamment via la base de données RDW pour vérifier l’historique du véhicule.
Les étapes pour importer une voiture depuis l’Europe
Importer un véhicule depuis l’Europe demande de suivre une procédure rigoureuse. Voici les étapes essentielles :
1. Choisir le bon véhicule
Avant toute chose, identifiez le modèle et les équipements souhaités. Vérifiez toujours :
- Le kilométrage réel
- L’état mécanique et visuel
- L’historique (accidents, entretiens, nombre de propriétaires)
N’hésitez pas à demander un rapport d’expertise ou à missionner un professionnel local pour une vérification sur place.
2. Signer le contrat de vente
Le vendeur doit vous fournir les documents suivants :
- La facture d’achat ou contrat de vente
- Le certificat d’immatriculation étranger
- Le certificat de conformité européen (COC)
Ce dernier est indispensable pour immatriculer la voiture en France sans passage à la DREAL.
3. Organiser le transport
Vous avez deux options :
- Aller chercher la voiture vous-même : solution plus économique, à condition de prévoir les plaques provisoires (plaques de transit) et une assurance temporaire.
- Faire appel à un transporteur : plus confortable, mais plus coûteux. Comptez entre 400 € et 800 € selon la distance.
4. Effectuer les démarches en France
Voici les documents à réunir pour l’immatriculation :
- Le certificat de cession ou la facture
- Le certificat de conformité
- La preuve de contrôle technique de moins de 6 mois (si le véhicule a plus de 4 ans)
- La preuve du quitus fiscal (à demander auprès des impôts)
- Une pièce d’identité et un justificatif de domicile
Vous pouvez ensuite faire la demande de carte grise via le site de l’ANTS.
Qu’est-ce que le quitus fiscal ?
Le quitus fiscal est un document délivré par le service des impôts, qui atteste que vous êtes en règle vis-à-vis de la TVA. Voici les deux cas de figure :
- Véhicule neuf (moins de 6 mois ou moins de 6 000 km) : la TVA est à régler en France.
- Véhicule d’occasion : pas de TVA à payer, mais le quitus reste obligatoire.
Les frais à prévoir
Importer une voiture d’un autre pays européen peut vite générer des frais annexes. Pensez à intégrer :
- Le prix du véhicule
- Le transport (trajet ou convoyage)
- Le quitus fiscal (si TVA à payer)
- Le contrôle technique
- Les plaque provisoires
- Le certificat d’immatriculation
- Les éventuels frais d’homologation (si pas de COC)
Au total, ajoutez 500 à 1500 € en moyenne sur le prix de vente pour couvrir toutes les démarches.
Faut-il passer par un mandataire automobile ?
Vous ne vous sentez pas de gérer tout ça seul(e) ? Les mandataires auto sont des professionnels qui s’occupent de tout : recherche du véhicule, négociation, transport, immatriculation. Moyennant une commission, bien sûr.
✔️ Avantages :
- Gain de temps
- Achat sécurisé
- Démarches administratives simplifiées
❌ Inconvénients :
- Moins de liberté dans le choix du véhicule
- Commission à prévoir (environ 500 à 1000 €)
Nos conseils pour éviter les pièges
- Ne versez jamais d’acompte sans contrat clair.
- Vérifiez les avis sur le vendeur ou le mandataire.
- Privilégiez les paiements sécurisés.
- Exigez toujours le certificat de conformité.
- Ne négligez pas l’assurance pour le rapatriement.
Import voiture Europe : en résumé
Étape | À faire | Coût estimé |
Choix du véhicule | Vérifier l’état, les papiers | Gratuit |
Achat | Contrat de vente, facture | Prix du véhicule |
Transport | Conduite ou transporteur | 0 à 800 € |
Quitus fiscal | À demander aux impôts | Gratuit |
Contrôle technique | Moins de 6 mois | 60 à 80 € |
Immatriculation | Carte grise ANTS | Variable |
COC (si manquant) | À commander chez le constructeur | 100 à 300 € |
Conclusion
Importer une voiture depuis l’Europe est une opportunité à ne pas négliger pour rouler dans un véhicule mieux équipé, à prix réduit. Mais cette démarche demande rigueur, patience et organisation. Que vous passiez par un professionnel ou que vous vous lanciez seul(e), gardez en tête que la transparence des documents et la sécurité du paiement sont les clés d’un import réussi.
Et vous, prêt(e) à tenter l’aventure de l’import européen ?
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