Le transport routier et la logistique, un secteur qui recrute en permanence au Canada

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Le transport routier et la logistique représente un secteur clé de l’économie du Canada. Le pays fait face à une véritable pénurie de travailleurs locaux face aux nombreux départs à la retraite. Aussi, les offres d’emploi dans le secteur du transport sont très nombreuses. Les entreprises canadiennes qui œuvrent dans ce domaine d’activité recrutent en permanence et font de plus en plus appel à des travailleurs étrangers et notamment aux professionnels Français.

Les métiers qui recrutent dans le secteur du transport au Canada

Outre les métiers de conducteur de véhicules routiers (camionneurs, chauffeur de poids lourds, chauffeurs-livreurs, conducteurs d’autobus…), d’autres postes orientés dans des départements différents mais toujours dans le secteur du transport recrutent en permanence.

Les entreprises canadiennes qui travaillent dans le transport et la logistique recrutent notamment un grand nombre de travailleurs étrangers dans les domaines de :

  • la logistique : répartiteur, réceptionniste en magasin, superviseur de magasin, emballeur professionnel, gestionnaire de stock, etc.,
  • la manutention : préparateur de commandes, etc.,
  • la mécanique : technicien de remorque, mécanicien poids lourds…

Le travailleur étranger établi au Canada et attestant d’une expérience d’au moins 6 mois dans un poste du secteur du transport routier et de la logistique, accède à un salaire de 17 dollars par heure de travail et a droit aux avantages sociaux.

Les démarches pour travailler dans le secteur du transport au Canada

Les étrangers qui s’expatrient au Canada pour des raisons professionnelles doivent effectuer les démarches pour obtenir un visa de travail temporaire. L’entreprise qui recrute le concerné se charge des différentes procédures relatives à l’acquisition du permis de travail. Pour le secteur du transport routier et de la logistique, le recruteur doit établir une EIMT (Étude d’impact sur le marché du travail).

Les métiers de conducteurs de poids lourds et de chauffeurs routiers recrutent davantage de professionnels étrangers, et plus particulièrement des travailleurs français qui attestent d’une expérience probante dans les postes en question.

Il est important de préciser que le permis Super poids lourds (SPL) français n’est pas reconnu au Canada. Les travailleurs français doivent obtenir un permis d’apprenti, délivré par la SAAQ (Société de l’Assurance automobile du Québec). Ce document officiel est octroyé à l’issu de la réussite à un examen spécial ayant pour but d’évaluer la maîtrise de la loi qui régit la circulation des véhicules lourds sur les routes canadiennes et plus précisément : le code de la route, la durée de conduite réglementaire, les manœuvres autorisées et interdites, les différentes restrictions. Le travailler expatrié a le choix entre l’autoformation en se procurant les ouvrages spécialisés, à savoir : le Guide de la route et la Conduire un véhicule lourd, disponibles auprès des librairies et auprès du SAAQ ou la formation spéciale en auto-école.

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Le permis d’apprenti est valable pendant 18 mois. Le titulaire d’un permis apprenti a la possibilité de conduire un poids lourd en étant accompagné d’un chauffeur titulaire d’un permis Classe 1. En général, les entreprises n’adoptent pas cette pratique du fait des coûts supplémentaires relatifs à la sollicitation d’un autre chauffeur professionnel.

Le travailleur étranger titulaire du permis apprenti doit, ensuite, s’inscrire à l’auto-école pour suivre la formation en vue d’obtenir le permis de Classe 1, pour la conduction de poids lourds.

La durée des cours de conduite s’étalent généralement sur 45 jours, à raison de 15 jours de cours théoriques et d’1 mois de cours pratique (conduite). L’expatrié doit attendre, en tout, 3 mois pour obtenir son permis de conduire Classe 1.