Savoir si ma voiture peut rouler à Bruxelles : circuler dans la zone basse émission

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voiture roulant

Bruxelles, la capitale de la Belgique et de l’Europe, est désormais une zone de basses émissions (LEZ pour Low Emission Zone en anglais). L’objectif, ambitieux mais nécessaire, est de réduire drastiquement la pollution atmosphérique et améliorer ainsi la qualité de l’air. Pour ce faire, certaines restrictions de circulation sont mises en place, principalement à l’encontre des voitures diesel les plus anciennes. Mais comment savoir si votre véhicule peut circuler dans le LEZ de Bruxelles ? Quelle est la norme Euro de votre véhicule ? Qu’est-ce que le pass journée ? Décryptage.

Connaître la norme Euro de son véhicule

Savoir si votre voiture est autorisée à circuler à Bruxelles, c’est d’abord connaître la norme Euro de votre véhicule. Pour rappel, la norme Euro désigne une série de normes d’émissions pour les véhicules à moteur, fixée par l’Union Européenne. Plus la norme Euro est élevée, plus votre véhicule est récent et moins il est polluant.

Pour connaître la norme Euro de votre véhicule, il suffit de consulter la carte grise (ou le certificat d’immatriculation). Recherchez la date de première immatriculation de votre véhicule (rubrique B). Une fois cette date en votre possession, vous pouvez consulter le tableau de correspondance date/norme Euro disponible sur le site de la région bruxelloise. Par exemple, si votre voiture a été immatriculée pour la première fois en 2009, il s’agit d’un véhicule norme Euro 5.

circulation bruxelles

Vérifier l’autorisation de circuler dans le LEZ de Bruxelles

Une fois la norme Euro de votre véhicule connue, vous pouvez vérifier s’il est autorisé à circuler dans le LEZ de Bruxelles. Pour ce faire, rendez-vous sur le site de la région bruxelloise et renseignez votre plaque d’immatriculation. En fonction de la norme Euro de votre véhicule, vous saurez instantanément si vous pouvez circuler à Bruxelles.

Par exemple, à partir du 1er janvier 2024, seuls les véhicules diesel de norme Euro 6 et les voitures essence de norme Euro 2 et supérieure sont autorisés à circuler dans le LEZ de Bruxelles. Les véhicules diesel de norme Euro 5 peuvent circuler moyennant l’achat d’un pass journée.

Comprendre le système de pass journée

Si votre véhicule n’est pas autorisé à circuler dans le LEZ de Bruxelles, vous pouvez faire appel au pass journée. Il s’agit d’un pass qui permet à un véhicule non conforme de circuler dans le LEZ pour une journée. Il coûte 35 euros et peut être acheté 8 fois maximum par an et par véhicule.

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Pour acheter un pass journée, il suffit de vous rendre sur le site de la région bruxelloise et d’y insérer votre plaque d’immatriculation. Vous pouvez ensuite payer en ligne et votre pass est activé immédiatement.

Circuler à Anvers, une autre zone de basses émissions

Si vous êtes amenés à circuler aussi à Anvers, autre ville belge ayant mis en place une zone de basses émissions, sachez que les règles sont quelque peu différentes. En effet, à Anvers, seuls les véhicules diesel de norme Euro 5 et 6 et les voitures essence de norme Euro 1 et supérieure sont autorisés à circuler.

En résumé, pour circuler sereinement à Bruxelles, il est essentiel de connaître la norme Euro de votre véhicule et d’être informé des mesures en vigueur dans la zone de basses émissions. Si votre véhicule n’est pas conforme, pensez au pass journée !

Depuis la mise en place de la zone de basses émissions à Bruxelles, il est devenu primordial de connaître la norme Euro de son véhicule pour savoir s’il peut circuler librement dans la capitale belge. Avec ces nouvelles mesures, Bruxelles s’engage résolument dans la lutte contre la pollution et pour la préservation de la qualité de l’air, une démarche qui s’inscrit dans une tendance de fond à l’échelle européenne. Alors, avant de prendre la route, n’oubliez pas de vérifier la conformité de votre véhicule et de vous munir éventuellement d’un pass journée. Rouler à Bruxelles, c’est aussi participer à un mouvement collectif pour un air plus pur !

Stratégies pratiques pour se déplacer sans encombre

Au-delà des règles techniques, il existe des réponses pratiques pour limiter les contraintes liées aux mesures anti-pollution : privilégier la multimodalité en combinant train, tram et vélo, réserver un trajet via le covoiturage ou opter pour des services de mobilité partagée réduit l’exposition aux embouteillages et diminue les émissions locales de NOx et de PM2.5. Pensez aux parkings relais en périphérie et aux zones de stationnement sécurisées pour poursuivre votre trajet en transport en commun : cette stratégie évite le coût et la complexité du péage urbain tout en facilitant la mobilité quotidienne. Un diagnostic simple de votre véhicule (contrôle technique adapté et lecture du coefficient d’émission) permet aussi d’identifier des interventions peu invasives, comme l’entretien du système d’échappement ou le remplacement du filtre à particules, qui améliorent significativement les performances environnementales sans recours immédiat à une modification profonde du véhicule.

Pour les automobilistes planifiant des déplacements réguliers ou saisonniers, élaborez un plan de mobilité personnel en listant des itinéraires alternatifs, des créneaux horaires moins chargés et des options de transport collectif. Renseignez-vous également sur les dispositifs temporaires d’exemption ou de redevance et anticipez les contrôles de conformité afin d’éviter des sanctions imprévues. Enfin, pour trouver des ressources et conseils pratiques sur la conservation, l’entretien et les solutions de mobilité douce, consultez le site Vintage Roads qui propose des informations complémentaires sur l’entretien des véhicules et les bonnes pratiques de déplacement en milieu urbain.

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Solutions techniques et alternatives temporaires

Pour aller plus loin dans une logique de écomobilité, il existe des pistes techniques et administratives rarement évoquées dans les guides grand public. Certaines motorisations diesel peuvent bénéficier d’un retrofit par l’installation d’un système SCR associé à l’injection d’AdBlue, ou d’un recalibrage de l’EGR pour réduire les émissions de NOx : ces interventions exigent toutefois une homologation pour rester conformes aux contrôles. Avant toute modification, réalisez un diagnostic OBD complet et un relevé de conso en conditions urbaines afin d’évaluer le rapport coût/bénéfice ; la télématique embarquée peut aussi fournir des données de trajectoire et d’efficacité énergétique utiles pour optimiser les trajets et reporter les émissions à des moments ou parcours moins contraints.

Si la transformation du véhicule n’est pas envisageable, privilégiez des solutions temporaires : la location courte durée d’un véhicule à motorisation électrique ou hybride permet d’éviter les contraintes administratives tout en testant l’usage réel d’une autre motorisation. Vérifiez la disponibilité des bornes de recharge et l’autonomie utile pour vos trajets, et renseignez-vous sur les aides locales ou nationales qui peuvent réduire le coût d’une conversion ou d’une location longue durée. Pour la gestion de déplacements répétés, la location de flotte ou un contrat de mobilité flexible avec suivi de consommation et optimisation des itinéraires via outils de géolocalisation peut s’avérer plus économique que l’achat d’un véhicule neuf.

Optimiser ses déplacements et réduire son empreinte carbone

Au-delà des aspects techniques et réglementaires, des leviers opérationnels peu évoqués peuvent améliorer significativement la mobilité urbaine tout en diminuant l’empreinte carbone individuelle et collective. Adopter des pratiques d’éco-conduite (anticipation, limitation des accélérations, maintien d’une vitesse constante) réduit la consommation et l’usure des composants, et se combine efficacement avec des mesures organisationnelles : télétravail partiel, regroupement des rendez-vous et planification des courses sur des créneaux moins denses minimisent le nombre de déplacements. Pour les entreprises et les gestionnaires de parc, la mise en place d’un plan de déplacements ou d’un système d’optimisation de tournées permet de rationaliser les flux de marchandises, de limiter les trajets à vide et d’ouvrir la voie à des solutions logistiques innovantes comme les centres de consolidation et la livraison par vélo-cargo.

Parmi les alternatives à considérer figurent la micro-mobilité pour les derniers kilomètres (trottinettes électriques, vélos à assistance), les créneaux de livraison hors heures de pointe et la mutualisation des déplacements via des plateformes collaboratives afin de réduire la fréquence des trajets motorisés. Des dispositifs incitatifs — réductions d’assurance liées aux comportements vertueux, tarification dynamique du stationnement ou aides pour la location longue durée de véhicules peu polluants — peuvent accélérer l’adoption de ces bonnes pratiques.

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